mercredi 4 avril 2018

"Bongo te, Tika !" (Pas comme ça, arrête). La pièce de théâtre qui lutte contre les violences faites aux #femmes en République démocratique du Congo. #rdc #theatre



https://twitter.com/JTAfrique/status/961739685038043137

Du théâtre engagé: «Bongo té, tika!» (Pas comme ça, arrête!)

Du théâtre engagé: «Bongo té, tika!» (Pas comme ça, arrête!)

Après le tremblement de terre en Haïti et la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic, l'expertise du Théâtre des Petites Lanternes de Sherbrooke en matière de création et de participation citoyenne s'installera en République démocratique du Congo (RDC) afin de se pencher sur les violences faites aux femmes, dans ce pays en guerre depuis des décennies.
En collaboration avec Oxfam-Québec, la compagnie de théâtre sherbrookoise a annoncé jeudi un projet de cocréation et de coproduction internationale, intitulé Bongo té, tika! (Pas comme ça, arrête!, en kilongo), qui s'échelonnera sur deux ans.
L'annonce de ce partenariat international a été faite jeudi matin au Centre des arts de la scène Jean-Besré, au centre-ville de Sherbrooke
Inspirée de la « Grande Cueillette de Mots » qui avait servi lors des tragédies d'Haïti et de Lac-Mégantic, la démarche en terre congolaise vise cette fois à donner la parole à plus de 600 femmes et 200 hommes de la grande région de Kinshasa. La démarche artistique a pour objectif de changer les mentalités à l'égard des différents types de violence faite aux femmes à travers les conflits armés qui mine ce pays d'Afrique.
Angèle Séguin, directrice artistique du Théâtre des Petites Lanternes et directrice artistique du projet et l'auteure d'origine congolaise Marie-Louise Bibish Mumbu coécriront le texte qui sera mis en scène par l'Atelier Théâtr'Action sous la direction de José Bau Diyabanza et Pascal Oshosho.
« Ce projet va permettre aux femmes d'exprimer ce qu'elles vivent sans pouvoir l'exprimer publiquement. À travers la culture, leurs voix vont se propager à travers la communauté et ça va provoquer des débats entre les hommes, les femmes et les organismes communautaires, a dit Denise Byrnes, directrice générale d'Oxfam-Québec. Cela va permettre de se questionner à sa voir pourquoi le fléau de la violence est un frein à l'épanouissement des femmes et des filles. On l'a vu en Haïti, après le séisme, lorsqu'on a travaillé avec le Théâtre des Petites Lanternes. Beaucoup d'Haïtiens ne pouvaient pas exprimer tout le mal qu'ils ont vécu. Mais à travers une pièce de théâtre, ils ont pu canaliser ce vécu pour aller plus loin. Pour nous, qui travaillons avec ces femmes à Kinshasa depuis longtemps, c'est un outil de plus. »
On sait qu'à peu près toutes les familles dans l'est du Congo ont été touchées par les violences faites aux femmes. « Lorsque les groupes armés passaient dans les villages, on tuait les hommes et on violait les femmes. Et souvent, on violait les femmes devant leur mari avant de les tuer. C'est un fléau qui a touché des communautés entières. Et beaucoup de ces femmes, à la suite d'un viol, sont rejetées par leur communauté. Notre rôle est de les appuyer dans leur prise en main sur le plan psycho-social, de développement d'entreprises et aussi auprès des communautés afin de changer les mentalités.»
https://www.latribune.ca/arts/du-theatre-engage-bongo-te-tika-pas-comme-ca-arrete-19789f96917298654d3a0fde22824177

mercredi 21 mars 2018

En RDC, une «biblio-malle» pour les écoles

En RDC, une «biblio-malle» pour les écoles
A Kinshasa, pour promouvoir la lecture, le programme « biblio-malle » permet aux élèves d'environ 80 écoles de bénéficier de la tournée des malles d'ouvrages. Ce qui permet aux élèves, aux enseignants et aux parents de pallier à une carence d'ouvrages et de bibliothèques.
"La "biblio-malle" s'ouvre. L'élève Josué Diamba Lokadi, 16 ans, vient remettre l'exemplaire de "L'enfant noir", le grand classique de Camara Laye, qu'il avait emprunté, il y a une semaine. […] Aujourd'hui, plus de 20.000 ouvrages circulent à Kinshasa d'une école à une autre. […] André Pubukulu, 84 ans, est directeur d'école. "Ce programme est important du fait que les enfants apprennent à lire convenablement et à connaitre des histoires qui se passent dans d’autres pays aussi [...] beaucoup d’écoles n’ont pas de bibliothèques."
suivez le reportage de RFIhttp://www.rfi.fr/afrique/20180319-journee-francophonie-reportages-gambie-rdc-kinshasa-banjul













jeudi 15 février 2018

Kinshasa : présentations de la pièce de théâtre « Bongo té, tika »

Kinshasa, 05 Fév. 2018 (ACP).- la  pièce de théâtre  « Bongo té, tika » (ce ne pas ça, laisse) qui fait appel au respect de la femme congolaise, sera présentée du 9 au 10 février, dans les communes de Lemba, Limete, Masina et N’sele, a annoncé lundi à l’ACP Mme Angèle Séguin, organisatrice de cette manifestation culturelle.
Cette pièce, a-t-elle dit, a pour objectif de sensibiliser les spectateurs  contre les  violences  faites aux  femmes et aux  filles, ajoutant qu’elle a été conçue à la suite d’une synthèse des témoignages recueillis auprès de 600 femmes et de 210 hommes,  permettant à ces dernières « d’exprimer ce qu’elles vivent sans pouvoir le dire publiquement », a fait savoir Mme Séguin.
http://acpcongo.com/acp/kinshasa-presentations-de-piece-de-theatre-bongo-te-tika/
La présentation de « Bongo té, tika » offre l’opportunité aux femmes de réfléchir sur ce fléau qui constitue un frein à leur épanouissement  et à celui de  la jeune fille.
 Pour  Mme Séguin, cette pièce de théâtre est  le premier projet d’art social financé par le gouvernement canadien. Il est réalisé par l’ONG/OXFAM en collaboration avec le Réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC) et le Théâtre des Petites lanternes du Canada. ACP/FNG/YWM/Wet/Kji

Spectacle : Tournée de la pièce de théâtre « Bongo té, tika » à Kinshasa

La pièce de théâtre « Bongo té, tika » (ce ne pas ça, laisse) qui fait appel au respect de la femme congolaise, sera présentée ce vendredi 9 et samedi 10 février, à la Grande Halle de la Gombe à 19 heures et sera joué jouée 80 fois entre février et avril dans les communes de Lemba, Limete, Masina et N’sele.
Pour Mme Angèle Séguin, organisatrice de cette manifestation culturelle, cette pièce, a pour objectif de sensibiliser les spectateurs contre les violences faites aux femmes et aux filles, ajoutant qu’elle a été conçue à la suite d’une synthèse des témoignages recueillis auprès de 600 femmes et de 210 hommes, permettant à ces dernières « d’exprimer ce qu’elles vivent sans pouvoir le dire publiquement ». 
La présentation de « Bongo té, tika » offre l’opportunité aux femmes de réfléchir sur ce fléau qui constitue un frein à leur épanouissement et à celui de la jeune fille.
Pour Mme Séguin, cette pièce de théâtre est le premier projet d’art social financé par le gouvernement canadien. Il est réalisé par l’ONG/OXFAM en collaboration avec le Réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC) et le Théâtre des Petites lanternes du Canada. 
Pour la petite histoire, Les comédiens qui interprètent cette pièce ont fait une partie de leur préparation artistique à Sherbrooke au Canada auprès d’artistes canadiens.
Écriture : Angèle Séguin, Maire-Louise Bibish Mumbu
Mise en scène : Pascal Oshosho
Crédits photos : Laity Ndour / Oxfam RDC
http://yabiso.cd/?spectacle-tournee-de-la-piece-de-theatre-bongo-te-tika-a-kinshasa

Projet Bongo Té, tika ! de l’art social en République démocratique du Congo

Lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles
À Kinshasa, en République démocratique du Congo

L’art : levier du développement

Ici et ailleurs, l’art social joue un rôle déterminant dans la sensibilisation des populations sur une panoplie d’enjeux sociaux.
Oxfam-Québec, le Réseau des Femmes Chrétiennes du Congo (RFCC) et le Théâtre des Petites Lanternes (TPL) se sont donc unis pour mettre sur pied Bongo té, tika!, un projet de co-construction artistique, de sensibilisation et de recherche de solutions dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Le contexte

En RDC, les rôles traditionnels et les stéréotypes basés sur le genre rendent les femmes particulièrement vulnérables aux violences. En raison du conflit armé qui sévit au pays depuis plus de 20 ans, les Congolaises sont exposées de manière disproportionnée aux violences, en particulier les violences sexuelles. Dans ce contexte, il est essentiel d’appuyer celles et ceux qui prennent la parole et qui dénoncent les injustices et les violences que subissent les femmes.