lundi 13 mai 2019

Journée de rencontre et de sensibilisation des parents des enfants vivants avec handicap sur le paludisme au CRHP de Kinshasa.

Journée de rencontre et de sensibilisation des parents des enfants vivants avec handicap sur le paludisme au CRHP de Kinshasa.
Les enfants avec handicap sont ceux-ci qui exigent un traitement particulier qui part d’une bonne connaissance de l’handicap et des comportements à tenir pour assurer une prise en charge conséquente. C’est dans ce cadre que Handicap International a organisé une journée de rencontre et de sensibilisation des parents des enfants vivants avec handicap sur le paludisme au Centre de Rééducation pour Handicapés Physique dans la commune de la Gombe ce samedi 28 juin 2003.
Cette journée a connu la participation du Programme National de Lutte contre le Paludisme, représenté par son directeur, le docteur Célestin Nsibu Ndosimau qui a expliqué aux participants que le paludisme ou la malaria tire son origine du mot marécage. il se transmet grâce à un moustique femelle appelée ANOPHELLE. Chez nous nous avons 4 sortes de ces moustiques et les pus dangereux ont développé les capacités de résistance de telle sorte que même les bombes à insecticides ne tiennent plus le coût face à ces moustiques récalcitrants. Cette maladie attaque tout le monde, mais les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes sont les plus exposés, car ils n’ont pas assez de forces pour se protéger. Chaque individu est piqué au moins 323 par ces moustiques par année en RDC, c’est ce qui explique le nombre exorbitant des personnes atteintes du paludisme.
Cette maladie a beaucoup des conséquences dans nos familles. Elle a tué en 2000 chez nous au moins 500 000 personnes par année et qu’elle est à la base des plusieurs pertes et d’handicap. C’est une grande source de pauvreté.
Le docteur a encouragé l’assistance en disant que cette maladie caractérisée souvent par des fièvres peut-être soignée si nous nous engageons dans un partenariat multisectoriel, chacun à son niveau, en mettant, avant tout notre environnement salubre, en administrant correctement le traitement convenable à temps, en utilisant la moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII), mais surtout en luttant contre les larves, en assurant le traitement des femmes enceintes.
La seconde intervenant était Madame Brigitte BWESA qui a donné le témoignage de son enfant qui a beaucoup souffert du paludisme qui lui amena une crise de Neuro-Paludisme est actuellement capable de se déplacer d’entendre et de parler.
L’Atelier-Théâtr’Actions ATA était invité sur scène pour donner un spectacle sur le paludisme. Pour cette troupe de théâtre spécialisée dans le théâtre d’intervention le paludisme est cette maladie qui fait beaucoup de victime, elle doit être combattue au niveau que le sida et la tuberculose.
c’est ainsi que la pièce « Halte à la malaria » était jouée à la grande satisfaction des participants, par ce que cette création résume d’une manière amusante et impressionnante les conduites de la communauté et surtout met un accent sur le comportement à tenir pour lutter contre le paludisme dans la maison et dans le quartier. Les artistes ont en plus apporté dans leur démonstration, les stratégies officielles, car cette pièce est une compilation du plan de sensibilisation produit par le Programme National de Lutte contre le paludisme lors de l’atelier de la réalisation des massages et supports de lutte contre le paludisme. C’est aussi à la longue expérience qu’ont ces comédiens de se produire devant un public particulier qu’ils ont la maîtrise de leur technique associer à la bonne connaissance du sujet.
Trois scènes ont étaient jouées. la première représente un couple dont l’enfant fait une fièvre. La maman utilise l’enveloppement humide pour diminuer la fièvre. Grâce au passage d’un agent d santé communautaire, ils apprendront que pour traiter un paludisme simple, il est recommandé de donner à l’enfant la S.P. qui est une abréviation de la sulfadoxine pyrimethamine. Qu’elle se donne en une seule dose et accompagnée de la paracetamole, qui elle diminue la fièvre et se prend aussi en cas de persistance tout les six heures, mais après deux jours de la persistance de la fièvre, les parents devraient obligatoirement amener l’enfant au Centre de santé.
La seconde scène a présenté une femme qui se contente de laisser les boites non percées, les ordures et l’eau stagnante dans la cours. Pour elle, les moustiques sont avec nous en permanence, ils ne peuvent pas nous cause du tort. Grâce au passage de des camarades qu’elle découvrira que les hautes herbes qu’elle garde, sont des caches pour les moustiques la journée et la nuits ceux-ci entrent à la maison et les piquent en les transmettant le paludisme. Elles se mettront au travail pour une salubrité péri et intra-domicilliaire, car même dans a maison l’eau de boisson n’était pas couverte;
la dernière scène jouée est celle qui donne l’image de la gymnastique nocturne à laquelle se livre les familles en chassant les moustiques avec les pagnes, les vestes, en brûlant toute sorte des feuilles et tissus. Mais une intervention du voisin qui les montrent les avantages de la Moustiquaire Imprégnées d’Insecticide (MII), apporte une solution durable au problème. Elle tue et chasse les moustiques.
Un entretient des artistes était animé dans le jardin avec les parents qui ont des enfants qui vivent avec handicap de croire aux capacités de leurs enfants en usant d’une longue patience et surtout d’une affection maternelle qui n’exclus pas la stimulation de ces derniers à grandir comme les autres enfants dans la famille.
La journée s’est clôturée par la remise des moustiquaire imprégnée d’insecticides aux parents, pour lutter contre le paludisme dans leurs maisons.

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