lundi 13 mai 2019

La République Démocratique du Congo a participé à la 3éme édition du Festival International «Lo spiritos del pianeta» organisé du 6 au 22 juin 2003 en Italie.

La République Démocratique du Congo a participé à la 3éme édition du Festival International «Lo spiritos del *» organisé du 6 au 22 juin 2003 en Italie.
La 3éme édition du Festival International des danses, chants, cuisines et instruments traditionnels et ethniques «Lo spiritos del pianeta» organisée par la province de Lombardie, la commune de Chiuduno en collaboration avec l’association culturelle CHICUALE IN TONATIUH ESSTO SOLE s’est tenue à Chiudonu à la Place Festivalière Communale du 6 au 15 juin 2003 et à Cernobbio du 18 au 22 juin 2003 dans le grand Parc « Villa Erba ».
Les cinq continents de la planète étaient représentés par les grandes tendances culturelles et distinctives qui les caractérisent. c’est ainsi que les Amériques étaient représentés par les groupes Indiani « Cruppo Eagle Feather »; Aztechi du Mexique; le Groupe Tecnec et nahuati du Huasteca Potosina de Mexque; le Incas du Peru, le Groupe boliviano de la Bolivie et les Capoeira de l’Angola au Brésil.
L’Asie était représenté par les Moines Tibétains; le Groupe Japonais; le Groupe ethnique de l’Inde.
Les maori de la Nouvelle Zélande ont représentés l’Océane.
Les sami de Lapponie du nord de la Suède et les celti de l’Irlande.
Le pays hôte avait aligné les danses ethniques de Celtic de Lecco, l’Orchestre Arpe celtique de Como, le FerebandAperta (une Celti Italienne), le Samadur, un groupe traditionnel de Bergamo et le Li barmek de Piemonte.
Les groupe africains invités à cette rencontre étaient le Sini Tah du Burkina-Faso, le Saharawi de Sahara Occidental et le Ballet Mbenga Ekusa, sélectionné par l’Ateier-Théâtr’Actions (ATA), qui représente les organisateurs en République Démocratique du Congo, pour son travail de qualité abattu depuis 4 ans au service de la culture nationale et surtout pour son spectacle total intitulé: « La paix dans le foyer »,.
Outre la fête de la musique et de la danse traditionnelle, le festival avait offert un espace d’exposition d’oeuvres traditionnelles et étchniques en disparition. Ces oeuvres avaient une capacité de présenter la vie courante dans les villages. Un stand de 10 m sur 7 m était mise à la disposition des participants.
Pour la RDC, une sélection des grandes réalisations plastiques étaient faite minutieusement par le correspondant des organisateurs, avec le concours des artistes du village artistique du Zoo de la Division Urbaine de la Culture et des Arts de Kinshasa. Cette collection était composée des costumes typiques, des vases,des ustensiles, des armes traditionnelles et des ornements sacrés. Des photos, des peintures et des grandes affiches étaient aussi retenues.
Pour agrémenter la fête, une grande dégustation des mets traditionnels étaient au rendez-vous.
Le clous de toute la rencontre était les jumelages entre et les villes et les délégations programmées. C’est ainsi que la délégation de la République Démocratique du Congo aurai signé des accords de jumelage avec la ville de TREVIOLO de Bergamo à la Place M. Benedetti sur les possibilités d’échanges et de collaborations artistiques et culturelles.
Après toutes les démarches et l’obtention des toutes les autorisations officielles, les contrôles administratives et policières en vigueur en République démocratique du Congo et au service consulaire de l’Ambassade d’Italie à Kinshasa, malgré les insistances répétés des organisateurs et du Ministère de l’Intérieur Italien, parrain du Festival, la délégation n’a pas réussie à quitter Kinshasa , par manque de visas. La grande République Démocratique du Congo s’est contentée de se remplacer par IRED-AFRICA qui est heureusement un groupe d’artistes congolais spécialisés en la matière, se trouvant préentement en Italie, pour ne pas toujours être absent.
La grande inquiétude sur l’avenir de la culture authentique de la RDC persiste, face à son image vers l’extérieur et surtout auprès des partenaires qui dépenses, argents, assurent la promotion, les réservations d’hôtels, de vols et surtout qui tiennent au bon déroulement des événements.
Même si la grande honte reste les assistants passeurs des émigrés clandestins, est-ce que ne pourrons-nous pas nous faire confiance ou encore en faire aux autorités culturelles, policières et de l’imigration qui ont suivi le groupe et le travail sélectionné pour la cause?
La peine des vrais artistes congolais ne réside pas seulement au manque d’appui et d’attention, qui se manifeste par leur multiples reclames sur leurs statuts et leurs droits, mais surtout au rejet et à l’absence d’une notoriété dont ils sont souvent victimes. Car il est prouvé que les réalisations qui viennent de la RDC « Eloko ya makasi » (invincible), intéressent tout observateur avisé.
Espérons encore qu’avec la publication du gouvernement de la transition, qui manque en plus un Ministre chargé des affaires culturelles, l’autorité compétente et les services consulaires des ambassades accorderont une attention particulière aux vrais artistes qui continuent de se battre sans subsides, aucun frais de création ou de promotion et sans structure de fonctionnement.


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