lundi 13 mai 2019

La 7éme édition du Festival International de l’Acteur « FIA » s’est clôturé ce samedi 29 juin 2003 à l’Espace Mutombo Buitshi.

La 7éme édition du Festival International de l’Acteur « FIA » s’est clôturé ce samedi 29 juin 2003 à l’Espace Mutombo Buitshi.
Tout se résume par cette interpellation de l’éditorial du programme annonçant le Festival International de l’Acteur : « Pourquoi devrions-nous continuer à nous plaindre? »
... C‘est connu que le Congo est un pays sinistré; qu’il possède des potentialités culturelles et touristiques immenses; les tenants du pouvoir figurent parmi les nantis de ce monde; le 1/3 de la population; le génie créateur congolais est un «laissé-pour-compte »...Plusieurs possibilités se présentent devant nous, soit attendre les bons moments et conduire ainsi la RDC à sa perte ou éviter la résignation et le pessimiste. C’est cette voie qu’a choisi les organisateurs du FIA.
Les artistes de l’Algérie, de la Belgique, du Bénin, du Cameroun, du centrafrique, de Congo Brazzaville, la Cote d’Ivoire, de la France, de la Guinée du Tchad et de la république Démocratique du Congo se son réunis du 18 au 28 juin autours de la septième édition du Festival International de l’Acteur organisé par l’Ecurie Maloba. Un Centre de création et d’échanges culturels avec le partenariat de l’Agence Intergouvernementale de la francophonie, Africalia, la fondation Prince Claus, la Communauté Française de Belgique, Utexafrica, Hôtel Memling, Camair, SKF/Mobimetal, Halle de la Gombe et le Ministère de la Culture et des Arts de la République démocratique du Congo. Au progrmme l’équipe dirigée par Jean Shaka Tshipamba avait prévue des créations théâtrales, des rencontres , des ateliers et un village Fia pour satisfaire les goûts de ces participants.
Tout était partie le jeudi 18 juin 2003 à l’Hôtel Memling par la célèbre chanson du musicien Jean Goubal « Lulendo vantard. c’e
st une tare » (l’orgeuil est une tare). C’était une soirée consacrée aux artistes invités au FIA. A l’affiche la pièce « Torréadors » du belge Jean-Marie Piemme, mis en scène de Nzey van Musala, Président de la Fédération Nationale du Théâtre et Directeur Artistique de la compagnie Marabout Théâtre. Elle était interprétée par Jean-Marie Ngaki Nkosi et Jean Shaka. La cérémonie d’ouverture officielle était patronnée par Madame Monique Pikinini Wakusomba, la Secrétaire Générale au Ministère de la Culture et des Arts qui prononça la formule magique « je déclare ouverte la 7ème édition du Festival International de l’Acteur ».
Une conférence de presse était animée au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa le vendredi 19 juin 2003.
Pendant 10 jours, des spectacles comme Discours sur le colonialisme d’Aimé Céserai rendu par Younous Diallo, mise en scène par Jacques Delculviellerie de la Compagnie Groupov de la Belgique, Pourquoi tout ça de France Ngo Mbock du Cameroun, « soupir » une mise en scène de la Congolaise Astrid Mamina, rendu par deux formidables de deux Congo, ou encore « le Coup du vieux », des danses et de la musique ont fait la ronde des salles de Kinshasa: de la salle Virunga de l’Hôtel Memling, de la Hall de la Gombe, du Centre Wallonie-Bruxelles, de la salle Mongita (Compagnie du Théâtre National Congolais), du CIAJ (Compagnie Théâtre des Intrigants, de l’Espace A Suivre et l’Espace Mutombo Buitshi, le siège du festival et de l’Ecurie Maloba.
Un atelier de régie sur la création de la lumière était animé par monsieur Bavon Diana e la Compagnie Théâtre des Intrigants, avec a collaboration de l’Association des régisseurs Congolais (ARASC) a réuni 9 régisseurs autours du spectacle « Sans mentir » de Jean-Marie Piemme joué par la Compagnie du Théâtre National Congolais et le CRASA. Celui du théâtre de rue est animé par le français Jacques Livchine au profit de 12 jeunes artistes. Mais bien avant, Monsieur Nzey Van Musala a animé un atelier sur la dramatisation d’un conte pour 10 artistes participants, avec l’intervention de la camerounaise Edwige Ntonon A Zock de l Compagnie Ngoti.
La correspondante d’Africulture, Bibich Mumbu a animé la rencontre entre les journalistes et la presse.
Chaque matin, des espaces carrefours étaient animés autours des spectacles joués la veille. Mais la grande rencontre est celle organisée sur les conditions de travail des artistes d’ici et d’ailleurs. De cette rencontre d’espoir était sotie une unanimité que la pression reste la dernière arme de revendication des droits de l‘artiste.
Le moniteur du Fia est ce bulletin du Festival International de l’acteur qui donnait le programme, les réactions et les attentes des participants et des spectateurs.
Un point fort, l’hommage rendu à Félix Bakwa Bafukuluil « Ya Nono » qui a quitté le monde des vivants le 28 mai 2002.
Vous qui êtes parfois intéressés à découvrir les merveilles de la culture et du rire, un rendez-vous vous est proposé au coeur de l’Afrique. Vous pouvez obtenir les modalités ou apporter un concours pour les prochaines éditions.
Pour avoir des plus amples détails, ou en savoir plus ou encore obtenir le rapport de FIA, contactez les organisateurs ecuriemaloba@yahoo.fr , jeanshaka@yahoo.com ou téléphonez Jean Shaka Tshipamba, le Directeur Artistique au 00 243 99 33336 OU 00 243 818995199

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